Avec Pierre , nous habitons Djibouti depuis juillet 2011 et cela fait 9 mois que nous n'avons pas quitté le territoire, sa chaleur, son désert et sa sècheresse. Le contraste avec la beauté et surtout la diversité des paysages de l'Ethiopie a été d'autant plus important pour nous.
J'espère que ce récit et ces photos donneront peut-être l'idée à des amateurs de voyages de découvrir aussi ce pays.
1er jour :
Arrivée à 20 h 00 à Addis Abeba, la capitale.
Avant le passage au contrôle, notre seul problème est de remplir la carte de débarquement, en anglais. J'ai sorti mon petit "dico" car mon anglais est très rudimentaire et Pierre ne le parle pas du tout. Nous sommes donc sortis les derniers de l'aéroport, il est alors 21 h 00.
Il était convenu que notre guide nous attende à la sortie avec un panneau à notre nom. Il fait nuit.
A l'extérieur, nous sommes surpris de trouver un grand espace vide... grande inquiétude pour nous. Après des "explications" et surtout quelques gestes, le garde à l'entrée nous fait signe d'aller un peu plus loin où se trouvent des véhicules.
On se rapproche et, effectivement, à notre grand soulagement, on distingue une "silhouette" qui tient un panneau. Le contact est enfin pris avec notre guide éthiopien, Mearg (prononcé "Marek") qui parle français et nous accompagnera pendant tout le séjour.
Les bagages sont chargés dans le minibus et nous prenons la direction du Panorama hôtel. Là encore il faut remplir la fiche d'hôtel toujours en anglais. Le guide nous quitte et nous donne rendez-vous le lendemain matin à 08 h 30 pour le départ de notre excursion.
Nous nous installons dans la chambre et après le repas au restaurant, nous "savourons" une douche chaude car cela fait 3 mois que nous prenons des douches froides à Djibouti. Nous avons aussi apprécié cette première nuit sous la couette, dans le silence, sans le bruit du cotam ou de la clim.
2° jour
Après un petit déjeuner copieux, nous retrouvons notre guide et le chauffeur au volant d'un Toyota Landcruiser qui sera notre véhicule tout le long du séjour. Très vite nous nous apercevons que notre programme a été modifié et notre guide nous le confirmera.
Nous quittons la capitale. A la sortie de la ville, en bordure de route, des serres de fleurs. Je suis émerveillée par l'abondance de tous ces pots de fleurs. J'en rapporterais bien à la maison en France !
A 50 kms de la capitale, arrêt à Debre Zeit, devant une entrée d'hôtel banale.... qui nous amène sur une terrasse ombragée avec vue sur un lac dans un cratère - le bishoftu. Très surprenant ! Et ce n'est que le début.
Mearg commande pour nous du café (le vrai café d'Ethiopie... bien fort) et pour lui du thé et une galette (l'injera) dont la pâte fermentée est à base d'une céréale, le tef. C'est l'aliment de base des repas... comme le pain pour nous, par exemple.
Pour la dégustation, on verra plus tard, au prochain repas peut-être !
Nous reprenons la route où nous croisons tout le long des charrettes tirées par les ânes, le moyen de transport local.
Nous longeons des plantations de fruits et légumes et en bordure de route des énormes figuiers sycomores.
Notre voiture s'arrête prêt d'une plantation de fraisiers. Mearg achète deux barquettes de fraises que nous dégusterons très vite dans la voiture. Trop bon !!!
Nous arrivons près du lac de Ziway (163 kms d'Addis) d'une superficie de 424 km2 et pas plus de 4 m de profondeur, le plus étendu des lacs de la vallée supérieure du rift, riche en poissons. C'est aussi une grande réserve d'oiseaux : cygnes, oies, aigrettes, ibis, aigles et bien sûr les marabouts.
Après le repas, nous reprenons la route vers le sud. A la sortie de Ziway : d'énormes étendues de serres de rosiers (la rose d'Ethiopie est réputée).
Nous faisons un arrêt dans une réserve d'autruches dont les oeufs et la viande sont exportés. Nous avons une belle vue sur les lacs Abijata et Shalla.
Nous traversons la réserve pour arriver aux sources chaudes. Les habitants viennent faire cuire les aliments par simple immersion.
Nous reprenons la route en direction d'Awasa. Le temps est orageux, nous rencontrons des mini tornades de sable.
Nous arrivons à Awasa sous un orage et une grosse averse de pluie, la première pour nous depuis notre arrivée en Afrique.
Petite anecdote : le véhicule perd un essuie glace car il manquait une vis. C'est la seule pluie rencontrée pendant le voyage.
Nous passons la nuit au Pinna Hôtel.
3° jour
Nous visitons le marché aux poissons près du lac.
Puis, nous partons en direction de SENKELE, une réserve où nous découvrons le bubale de Swayne, une espèce en voie de disparition.
Et, pour mettre un peu de suspens à notre séjour, un petit "accident" est arrivé.
Nous sommes au milieu de "nulle part", à l'intersection de deux pistes, le véhicule s'arrête brusquement, la roue avant droite est "bloquée" dans une fosse. Apparemment, il y avait une plaque en béton pour traverser un petit fossé et elle s'est affaissée.
Les habitants d'un village à proximité, avec le chef à leur tête, sont rapidement intervenus, comme par hasard !!!
On se rend compte très vite de l'inquiétude de notre guide et du chauffeur.
Un véhicule passe, un policier en descend, il parlemente aussi avec le chef du village.
Pendant ce temps, avec Pierre nous sommes descendus du véhicule et nous devenons l'attraction de la population, surtout des enfants qui semblent réclamer de l'argent mais ne paraissent pas agressifs. "you you" ils répètent. Mais, vraiment à aucun moment nous n'avons été inquiets.
Finalement, l'ensemble des hommes soulève l'avant de la voiture pendant que le chauffeur au volant la fait reculer.
Ouf, manoeuvre réussie !!!. Apparemment, pas de dégât. Nous pouvons repartir.
On apprendra plus tard que Mearg a payé 500 birrs au chef du village.
Nous arrivons au poste de garde du parc où l'accident est signalé car très dangereux.
Les gardes nous apprennent alors que notre véhicule est le 3° piégé de cette façon. La plaque de béton avait été enlevée volontairement pour que les habitants interviennent et se fassent payer.
Plus de peur que de mal !!! Fin de l'histoire mais.... bon souvenir.
Nous traversons alors la réserve, ses espaces broussailleux et boisés d'acacias pour découvrir l'animal "rare" le bubale de Swayne et les antilopes.
Nous quittons la réserve pour rejoindre Sodo pour le déjeuner.
Puis, direction Arba Minch, les paysages se succèdent, souvent différents, forêts d'eucalyptus, champs de coton (déjà ramassé) et de bananiers...
un point de vue sur le lac Abaya
A Arba Minch, une piste bordée de cyprès (forêt très dense et j'ai alors dit à Pierre : "regarde, on se croirait en forêt noire", souvenir de notre séjour en Allemagne) qui nous conduit au petit village traditionnel de Dorze.
D'autres touristes sont déjà là mais ils ne passeront pas la nuit sur le site. Les habitations sont recouvertes de feuilles de faux bananiers (appelés ensètes) séchées. En forme d'ogive, elles peuvent atteindre 12 m de haut.
Là-haut, c'est comme dans nos montagnes, en France, avec des faux bananiers et des cactus (euphorbes) en plus. Le fond de l'air est devenu plus frais, nous sommes à 2800 m d'altitude.
Nous sommes très bien accueillis par les habitants et le responsable du site que j'ai envie d'appeler "Bob Marley".
Nous visitons une maison familiale traditionnelle : une mince cloison sépare l'espace réservé à la chambre et l'espace réservé au bétail.
Nous assistons aux danses traditionnelles,
à la confection du kodjo, crêpe à base de faux bananier.
Recette en images :
Le coeur de la feuille est gratté jusqu'à confection d'une pâte qui va fermenter pendant 3 semaines embalée dans une feuille de bananier.
Après ce délai, une boule de pâte est prélevée, coupée en morceaux, mélangée avec un peu d'eau, pétrie et aplatie pour former une crêpe,
qui sera posée dans une feuille de bananier pour la cuisson sur les charbons.
Elle se déguste avec du miel (... et les abeilles) ou une préparation salée pimentée.
Le reste de la feuille de bananier est utilisé pour fabriquer de la corde.
Un tisserand confectionne des écharpes.
Nous traversons le village où chaque famille dispose d'un arpent de terre labouré en cette saison, utilisé pour la culture de légumes, d'épices et de tabac, jusqu'à l'église orthodoxe puis le cimetière derrière celle-ci.
Nous visitons notre "chambre", rustique mais correcte, sol en bambou, 2 lits (couverture de fabrication artisanale), 2 chaises en peau. Il y a même l'électricité.
Les douches et les sanitaires sont à l'extérieur. Mais, compte tenu de la température extérieure, on se passera de la douche pour une fois.
Pour le repas du soir, un buffet traditionnel est servi. Nous recevons chacun une grande étole blanche, très appréciée car on ressent bien la fraîcheur de la montagne.
Nous passons une bonne nuit "bercés" par les cris des oiseaux, des calaos surtout.
4° jour
Le lendemain matin, nous prenons un petit déjeuner européen dans la fraîcheur matinale.
Avant le départ, nous assistons très discrètement à une cérémonie funéraire qui durera la journée avec des danses et des chants.
Nous quittons le site en direction de Arba Minch, la ville aux 40 sources (un peu d'éthymologie : arba : 40 ; minch : source). Sur notre passage, des babouins viennent à notre rencontre.
Puis, nous prenons la direction du lac Chamo. Nous prenons un guide qui conduira l'embarcation pour aller à la rencontre des hippopotames et des crocodiles.
Nous les avons trouvés... D'abord les hippopotames mais il est difficile de les approcher car ils ont peur du bateau. Juste la tête qui dépasse puis replonge très vite à notre approche. Puis, les crocodiles qui se "dorent" au soleil !
Nous quittons le site pour aller déjeuner à Arba Minch... idée menu !!!
un dik-dik s'inviterait bien à une table !
L'après-midi nous prenons la direction de Konso. Sur le trajet, nous avons découvert les ruches suspendues dans les branches ; elles sont fabriquées avec un tronc d'arbre évidé.
Nous nous arrêtons dans un marché local : vente de céréales, fruits, légumes. Pierre achète des bananes.
A proximité, un mince filet d'eau coule dans une rivière. C'est le moment de la toilette et de la lessive. D'un côté du pont les hommes et de l'autre côté les femmes.
Nous arrivons à Konso pour passer la nuit dans un lodge écologique : le straberry lodge (toit en forme de fraise).
Le propriétaire yéménite n'est pas accueillant du tout. Dommage, c'est un endroit ombragé avec des cultures et des arbres fruitiers.
Sur la place de la ville de Konso, nous faisons la rencontre de 2 couples cyclistes qui se sont retrouvés sur la route. L'un des couples français vient du sud-est de la France, parti depuis 9 mois pour 18 mois de voyage, en direction du Kénia. L'autre couple est australien.
5° jour
Nous partons pour Jinka.
Nous traversons la montagne avec ses cultures en terrasses, des champs de coton... des paysages magnifiques, différents au fur et à mesure de notre route. Voir album sur la route de Jinka
Notre voiture s'arrête un peu avant le village de Key Afer pour nous permettre d'accompagner les habitants des tribus voisines qui vont au marché.
Les Tsemaï, Hamer et Bana se retrouvent les jeudis pour vendre, troquer des céréales, surtout du sorgho (alcool), du maïs (farine), du tabac, sans oublier le tef qui ressemble à des grains de sable et dont la farine est utilisée pour la fabrication de l'injera. J'ai fait rire Mearg quand je lui ai demandé si c'était un tas de sable !
Beaucoup de fruits et de légumes, des articles de décoration.
Ils se déplacent avec un appui tête qui peut aussi servir de siège, car ils viennent de loin. Ils n'hésitent pas à le vendre.
Beaucoup de couleurs dans les tenues traditionnelles : les femmes sont vêtues de jupes en peau de vache, incrustées de perles. Elles s'enduisent les cheveux d'un mélange de beurre et d'argile, portent de nombreux bracelets et colliers. Chaque détail compte et signifie l'appartenance à un clan, un groupe.
Il faut ruser pour prendre des photos à leur insu, sinon il faut payer 2 birrs par personne et par photo.
Nous déjeunons dans un restaurant local où nous rencontrons d'autres français que nous retrouverons plus tard.
Nous arrivons en fin d'après-midi à Jinka où nous visitons le marché de la ville.
Nous passons la nuit dans un hôtel très ombragé... et nous sommes toujours en Afrique !!!
6° jour
Tôt le matin, nous partons visiter le parc de Mago : village des Mursi. Nous sommes à peu près à 800 kms de la capitale. Nous récupérons un guide du parc avant de partir.
A l'entrée du parc, nous prenons un garde armé dans notre véhicule.
Nous sommes les premiers touristes arrivés au village. D'autres véhicules arriveront très vite.
Maintenant, nous avons l'impression de faire la course contre la montre, les habitants se pressent pour être pris en photo. Mearg négocie les prix.
J'étais un peu "perdue" entre les autres touristes et les mursis qui attendaient d'être choisis.
Avant de partir j'achète en souvenir un plateau de 12 cm de diamètre.
Nous repartons en direction de Jinka pour le déjeuner. Arrêt "technique" dans un village. Par l'intermédiaire du chauffeur, j'achète un bracelet en cuivre en forme de lèvre, en souvenir des femmes "plateau".
L'après-midi, nous visitons le musée de Jinka. Situé sur une colline, il domine la ville et son aérodrome.
Le site est très fleuri, amaryllis, arbustes en fleurs, cactus...
Le musée est consacré aux différentes tribus de la région.
Après la visite, nous rentrons à l'hôtel où nous passerons la nuit après un dîner "perturbé". Encore une anecdote pour..... "pimenter" le séjour !
Pierre a commandé des spaghettis. Dans son assiette, en dessous des pâtes, il voit "un aliment" de couleur verte qu'il prend pour un morceau de piment. Il le pousse hors de son assiette car ici les piments sont piquants. Et... le piment se met à bouger : c'était une punaise verte. FIN du repas pour Pierre. Je lui ai fait remarquer : "heureusement, que tu n'as pas voulu manger le "piment" ! On a quand même bien ri.
7° jour
Nous partons en direction de Konso : des forêts, des collines avec leurs terrasses, les champs de coton se succèdent.
Nous rencontrons des enfants sur des échasses rudimentaires.
Nous nous installons à l'hôtel à Konso et nous déjeunons.
L'après-midi, nous allons visiter le musée classé au patrimoine de l'humanité. Il renferme des stèles funéraires, les wakas.
Nous partons ensuite visiter un village traditionnel fortifié.
Nous "avons rendez-vous" avec le roi de Konso : Kala (roi) Gezahagne. Il vit avec sa famille, isolé du reste du village. Très accueillant, il accepte d'être pris en photon en notre compagnie. Il a choisi de quitter le mode de vie moderne pour succéder à son père.
Il a quelques contraintes. Notamment, lorsqu'il se déplace dans une ville voisine, il doit emporter sa nourriture.
Nous quittons le village pour visiter le cimetière où plusieurs générations de rois sont enterrés.
voir album village Konso traditionnel
Nous rejoignons notre hôtel à Konso où nous passerons la nuit : chambre assez sommaire avec douche (mince filet d'eau.... quand il y a de l'eau), toilettes.... quelques coupures électriques. Ce sont les aléas de l'Afrique mais nous y sommes habitués à Djibouti.
8° jour
Nous partons en direction de Yabello (à 573 kms d'Addis Abeba), la région des Borana. Sur notre route, une femme borana en tenue traditionnelle accepte d'être prise en photo. Photo de droite : des pintades.
Nous sommes encore une fois émerveillés devant la diversité des paysages arides ...
la terre rouge, les champs de termitières.
Cela paraît incroyable, mais les paysages se succèdent vraiment !
En fin de matinée, nous arrivons au Yabello motel dans un cadre fleuri.
Nous déchargeons les bagages puis nous repartons voir le marché local : boeufs, zébus, dromadaires mais aussi beaucoup d'épices et de céréales. Voir album marché de Yabello. Ici encore, il faudra ruser pour prendre des photos.
L'après-midi, nous visitons les puits boranas, pour animaux. Il y en a 65 dans la région.
C'est un système ingénieux. Ce jour-là, il y avait de l'eau car il avait plu la veille. Sinon, il faut aller chercher l'eau assez profond grâce à de longues échelles. Les habitants" font la chaîne" pour remonter des seaux d'eau au rythme de leurs chants traditionnels.
Après la visite, nous repartons en direction de Yabello pour le dîner et la nuit que nous passerons au Yabello motel où nous sommes très bien accueillis par le personnel.....
9° jour
Nous continuons la route en direction de Yirga Alem.
Les paysages différents se succèdent : plaines arides avec des termitières, forêts de cyprès. Nous sommes à 1800 m d'altitude.
Séquence nostalgie : je m'imagine bien sur les interminables routes de MON sud-ouest de la France d'où je suis originaire !!
Nous faisons un arrêt "technique" à Agere Maryam où nous dégusterons le café traditionnel dans un cadre... aussi traditionnel
Après la dégustation, nous entrons dans une boutique de chaussures où Pierre est intéressé par une paire de chaussures de montagne... dommage... la plus grande pointure disponible est le 40. Elle sera pour Mearg, notre guide.
Nous reprenons la route et nous découvrons des nouveaux paysages de montagne.
Nous arrivons à Yirgacheffe pour le déjeuner...
Le restaurant est très fleuri : bégonias, fougères, rosiers, amaryllis...
Pendant le repas, nous "assistons" à une messe qui est retransmise par des hauts parleurs pour les fidèles qui ne peuvent pas entrer dans l'église. Une messe dure 3 heures...
L'après-midi, après avoir longé des plantations de café, de bananes, d'ananas, nous visitons le site mégalithique de Tuto Fela.
217 stèles sur un champ de pierres volcaniques découvertes par un français en 1931, des stèles phalliques cylindriques pour la plupart mises à jour sur des ossements humains. Certaines ont un visage schématique, d'autres des motifs géométriques.
En fin d'après-midi, nous arrivons à Yirga Alem : en bordure de piste des gros tas d'avocats
et, au bout d'une piste "caillouteuse", nous découvrons notre lodge pour la nuit,"Aregash lodge" : des toukouls de luxe dans un cadre très ombragé et fleuri (oeillets d'inde, agapanthes, amaryllis), un régal pour mes yeux...
Nous avons juste le temps de déposer nos bagages dans notre toukoul, une serveuse se présente à la porte avec des verres de jus de fruits frais (mangue-banane). Excellent !!! Voir album Aregash lodge : découverte
Nous nous installons pour assister au cérémonial du café et à sa dégustation... avec du pop corn, c'est la tradition.
Dans le même temps, nous voyons arriver les vautours et deux hyènes qui sont nourris par les habitants du site.
Voir album Aregash lodge : cérémonial café/vautours-hyènes
Le soir, nous prenons notre repas au restaurant du site, au menu un buffet européen.
10° jour
Le matin au réveil, vers 7 h, nous sortons de notre toukoul pour prendre des photos, de nombreux singes arrivent dans les arbres près du restaurant.
En attendant l'heure prévue du petit déjeuner, à 7h30, je redécouvre la sensation du froid. Un bon café sera le bienvenu !!
Avant le départ, je laisse un témoignage de satisfaction sur le livre à l'accueil.
Puis, nous prenons la route du retour vers la capitale...
quelques "accidents" de parcours...
la route est longue, l'étape "restauration" s'impose. Au menu...
C'est au cours de ce repas que nous envisageons un autre séjour au lac Tana et chutes du Nil dans le nord, en compagnie de notre fille, pour la fin de l'année.
Après le repas, nous prenons la route en direction de Tiya. Pierre prend une photo à 100 kms avant Addis.
Nous arrivons à Tiya pour visiter le sanctuaire, inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO : stèles de 2 à 5 m de hauteur. Les symboles restent mystérieux, la datation peut être fixée entre le Vème et XVème siècle. Les squelettes ont été retrouvés en position assise, genoux repliés sur la poitrine.
J'achète des souvenirs d'Ethiopie à la boutique de ce site très accueillant : coupelles, porte bougies, paniers.
Puis, nous reprenons la route vers Addis Abeba.
Nous retrouvons le Panorama Hôtel et c'est le moment de dire "au revoir" à notre chauffeur que nous avons intégré autant que possible à nos diverses visites.
11° jour :
Mearg nous retrouve à bord d'un minibus. Nous chargeons les valises et nous prenons la direction du musée national pour voir... Lucie, notre ancêtre.
Nous passons devant le nouveau palais de l'Union Africaine financé par les chinois.
Au musée, Mearg prend la baguette du "maître" et, devant la carte de l'Ethiopie, il nous raconte l'histoire de son pays...
Après la visite, nous traversons le grand marché "mercato" mais nous restons dans le véhicule.
Nous faisons un arrêt incontournable à la poste car Pierre est un grand collectionneur de timbres mais aussi pour envoyer des cartes postales. Nous faisons quelques achats dans les boutiques souvenirs.
Nous déjeunons à midi, mais sans trop d'appétit en ce qui me concerne... ça sent la fin du voyage !
L'embarquement à l'aéroport est à partir de 14 h 00, nous y arrivons à 13 h 00.
Nous remercions chaleureusement notre guide, Mearg, pour avoir organisé ce programme, avant de lui dire "au revoir", puisqu'un autre séjour est envisagé avec son agence de tourisme dont il est le directeur.